Le syndicat des producteurs de l’IGP pays-d’oc poursuit sa démarche lancée l’an passé de faire de son label une véritable marque. Objectif donné par Jacques Gravegeal, le président : « Segmenter l’offre de pays-d’oc, vendre à plusieurs marchés, contractualiser… » et profiter de la confiance que les consommateurs placent spontanément dans une référence « présente sur 800 M de bouteilles ». Pour y parvenir, le syndicat va faire appel au cabinet de conseil des Frères Patacq, basé à Toulouse. Sa mission : travailler à une segmentation claire en vue d’une meilleure valorisation, structurer un modèle économique répondant aux spécificités du vrac et du conditionné, et étudier le projet d’une application numérique permettant de regrouper l’ensemble de la data disponible fournie par les producteurs en vue d’obtenir la certification de leurs cuvées. « Nous avons cinq ans devant nous. L’année 1 est une phase d’étude. Nous commençons dès maintenant en menant plus d’une centaine d’entretiens sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’IGP, avec des coopérateurs, des vignerons, des réseaux de distribution, des négociants, de l’international, etc. L’objectif est de comprendre la problématique de consommation, étudier les stratégies des autres marques… », a expliqué Grégoire Patacq, lors de l’AG du syndicat. Parallèlement, le cabinet va s’atteler à la mise au point d’un outil numérique qui regroupera l’ensemble des données sur la production régionale de pays-d’oc, incluant les retours des certifications classant les cuvées selon leur qualité, etc. « Toutes ces données seront confidentielles, assure Jacques Gravegeal. Cet outil de segmentation permettra de ventiler les apports par catégorie afin de fournir les marchés. Cela permettra également de pointer les efforts à faire pour atteindre une qualité supérieure. »
- Auteur : Nelly Barbé