Auteur : Claudine Galbrun

11-12-2023

Reportages

Selon un sondage Opinion Way, réalisé pour le compte des Vignerons Indépendants de France, pour 7 Français sur 10, l’étiquette joue un rôle déterminant dans le processus d’achat d’une bouteille de vin. Et ce, même s’il y a quelques nuances, quelles que soient les tranches d’âge considérées.

En effet, les 25-34 ans sont les plus sensibles au design de l'étiquette (73%), les plus jeunes, soit les 18-24 ans, y accordant une importance moindre mais qui reste notable (64%). Les personnes interrogées âgées de plus de 35 ans, et jusqu’à 65 ans et plus, continuent de placer leur confiance en ce petit morceau de papier avec des pourcentages oscillant entre 67 et 69%. Fait notable : ce sont les consommateurs réguliers, à 77%, qui sont les plus attentifs à l’esthétique de la bouteille, ce qui démontre, selon les analystes de ce sondage, que même les connaisseurs en vin restent très sourcilleux quant au packaging. Un pourcentage qui n’est que de 72% chez les consommateurs occasionnels. Pour ce qui est des étiquettes originales, qui n’hésitent pas à s’affranchir des codes traditionnels en jouant la carte humoristique ou décalée, sans surprise, ce sont les jeunes consommateurs qui y sont les plus réceptifs, à 63%. Leurs aînés préfèrent sans conteste la tradition, à plus de 80%. Mais même chez les jeunes, s’affranchir des codes a ses limites : le sondage montre en effet que la nouvelle génération (18-24 ans) circonscrit cette transgression à une consommation entre amis à 42%, quand le pourcentage tombe à 29% pour une consommation avec les parents. Et ils ne se déclarent prêts à la fantaisie que pour un vin dont le prix est de moins de 10 €, à 31%. Dès 35 ans, ils ne sont plus que 9% à envisager d’acheter un vin à plus de 20 € avec une étiquette originale. Les consommateurs réguliers et plus âgés préfèrent les étiquettes classiques et celles qui mettent en avant la référence au domaine ou au château (à 75%) ou l’image du vigneron (à 47%).