Revenu à la présidence de l’ODG montlouis en début d’année, François Chidaine voudrait que les montlouis montent encore en gamme : « Nos vins ont un rapport qualité-prix attractif face à d’autres AOC, comme le bourgogne. Nous avons une bonne dynamique de ventes, avec des marchés plus qualitatifs, mais on doit encore progresser en valorisation, y compris en GD. » Mais impossible d’avoir des chiffres de la part de l’ODG. Et le montlouis ne figure pas dans les données de l’observatoire économique d’InterLoire, l’AOC l’ayant quitté voici plus de 10 ans. « Je respecte la décision de l’ODG bourgueil de revenir dans l’interpro, mais notre départ d’InterLoire est acté, nous n’y reviendrons pas », déclare le président de l’ODG qui souhaite en revanche voir l’AOC regagner de la surface. « Elle stagne autour de 450 ha en moyenne ces dernières années (427 ha en 2022 selon les douanes, ndlr), alors qu’elle devrait atteindre 475 ha, déplore François Chidaine. Nous avons restreint notre contingent de plantation à 2,5 ha cette année. Nous avions ouvert jusqu’à 7 ha par an, qui ont été siphonnés pour produire du touraine, du crémant ou du vin de France. »
- Auteur : Ingrid Proust